La terraformation de Mars est un grand projet mais si l'humanité se trouve dans l'impossibilité de se rendre sur Mars, toutes les technologies d'ingénierie planétaire seront inefficaces et dans l'optique de la terraformation d'une planète entière, les vaisseaux spatiaux devront être biens plus grands et bien plus résistants que les navettes actuelles qui n'ont "que" le trajet Terre-Lune à faire, elles sont donc relativement protégées d'une bonne partie des dangers spatiaux tels que les radiations solaires, etc... et d'autres dangers liés à l'isolement et aux longs temps de trajet.
futur vaisseau spatial? |
La
propulsion
La Méthode chimique est la technologie actuelle et
celle qui sera probablement utilisée si jamais la terraformation de mars était
au goût du jour. La propulsion se fait
grâce à la combustion de l’ergol qui est un mélange à base d’hydrogène, d’azote
et d’oxygène.
Son inconvénient est
une très grande consommation de carburant. Mais ce problème peut être
légèrement contourné en utilisant le carburant seulement pour le décollage et d'autres moyens pour l’atterrissage. De plus, pour éliminer ce problème de
consommation au décollage, la fusée pourrait être construit directement en orbite autour de la Terre.
Le voyage vers Mars
ne peut être effectué en ligne droite et doit suivre la trajectoire de base de
la terre car en décollant, elle absorbe la vitesse de rotation de la terre et
l’annuler au décollage est, pour le moment, impossible.
schéma du voyage Terre-Mars de la sonde Curiosity
La configuration
optimale se reproduit à peu près tous les 26 mois. Le temps mis par un vaisseau
pour parcourir le trajet Terre-Mars dans la configuration la plus favorable
tout en réduisant la consommation de carburant au minimum est de 258 jours. En
dépensant relativement peu de carburant supplémentaire, on peut faire chuter
cette durée à 180 jours.
graphique représentant le temps de trajet vers mars en fonction de la distance entre les planètes
bien sur, il faut des réserves a bord pour nourrir les astronautes durant ce long voyage. La nourriture sera embarquée à l'aller mais l'eau pourra être produite le vaisseaux spatial, on utiliserait surement la réaction
de bosch. C’est une réaction chimique qui est étudié dans le but d'éliminer du
dioxyde de carbone (produit par la respiration humaine) et de générer de l'eau propre à bord d’une fusée.
L'équation chimique générale est :
CO2(g) +
2 H2(g) → C(s) + 2 H2O(l)
Cependant, la réaction précédente est le résultat de deux
réactions, la première est :
CO2 + H2 → CO + H2O
Et la seconde réaction :
CO + H2 → C + H2O
Il existe d'autres moyens de propulsion mais une grande
partie n’en est qu’à l’étape de l’hypothèse, de projets ou sont inexploitable
pour un vol inhabité. (Propulsion plasma,
Propulsion nucléaire, Voile solaire, Propulsion à l’antimatière, Propulsion par
fusion, Propulsion par espace temps)
L’atterrissage sur mars se fera sûrement grâce à l’aérocapture couplé à un parachute géant (90m de diamètre) ou autre ancre flottante.
L’atterrissage sur mars se fera sûrement grâce à l’aérocapture couplé à un parachute géant (90m de diamètre) ou autre ancre flottante.
Lors du voyage du retour, il faudrait soit utiliser du
carburant amené à l’allé, ce qui est très peu probable car cela nécessiterait d’augmenter le poids de la fusée et
donc d’emporter plus de carburant pour
le décollage etc… La seconde solution est la réaction de Sabatier qui est un
processus qui pourrait être une étape clé de l'exploration de Mars par l'Homme
(Le Projet Mars Direct l’a déjà pris en compte) en prenant du dihydrogène
transporté depuis la Terre et du dioxyde de carbone présent en grande quantité
dans l'atmosphère martienne. Le méthane produit pourrait alors être employé
comme carburant servant à la propulsion d'une fusée. Ceci aurait comme
conséquence de limiter considérablement la masse des fusées en partance pour
Mars (cela nécessiterait d'emmener du dihydrogène en grande quantité).
La réaction est la suivante : CO2 + 4H2
→ CH4 + 2H2O
En plus des aspects techniques, il faut considérer les
dangers de l’espace, les principaux restent des radiations spatiales qui, à
long terme, peuvent augmenter le risque
de cancers, de mutations etc… Ainsi que les éruptions solaires, bien plus
dangereuses, qui dégagent en très peut de temps une énergie pouvant anéantir un
équipage humain. Celui-ci devra donc être informé rapidement en cas
d’éruption solaire ce qui lui permettrait de se réfugier dans une pièce
prévue à cet effet (blindage bien plus important, derrière les réservoirs d’eau). La situation s’améliorera une fois sur mars grâce à la masse de la
planète et si la base est enfouie sous une couche de régolite.
Néanmoins, il faudra aussi compter sur les problèmes liés à
la faible pesanteur.
Le record du plus long séjour dans l’espace revient à Valeri Poliakov, qui a vécu 438 jours d’affilée sur Mir. Et les conséquences sur le corps de cette homme ont été nombreuses, décalcification des os, atrophie musculaire, affaiblissement su système immunitaire…. Ce problème pourrait être contourné par la création d’une gravité artificielle à bord du vaisseau qui pourrait être amené progressivement à une valeur égale à celle de Mars pour commencer à s’y habituer.
Le record du plus long séjour dans l’espace revient à Valeri Poliakov, qui a vécu 438 jours d’affilée sur Mir. Et les conséquences sur le corps de cette homme ont été nombreuses, décalcification des os, atrophie musculaire, affaiblissement su système immunitaire…. Ce problème pourrait être contourné par la création d’une gravité artificielle à bord du vaisseau qui pourrait être amené progressivement à une valeur égale à celle de Mars pour commencer à s’y habituer.
Valeri Poliakov a son retour |
- Baisse
d'énergie et diminution des capacités intellectuelles.
- Baisse de la productivité et des compétences.
- Augmentation de l'hostilité envers les collèges et les supérieurs,
irritabilité.
- Fatigue, anxiété, repli sur soi, état dépressif, diminution de
l'efficacité des communications.
- Comportements impulsifs, réactions psychosomatique.
Il faudra donc un équipage trié sur le volet, autant
physiquement que psychologiquement pour éviter tout danger humain et ayant les
connaissances médicales, techniques, psychologiques etc… pour installer une base martienne et passer un
très long moment loin de la terre. Il
faudra aussi un vaisseau spécial des plus perfectionnés. Et certains danger n'ont peut être pas encore été découverts.
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