Ce réchauffement global permettrait la décongélation de l’eau des
sols et apparaîtraient alors de vastes lacs
ce qui permettrait de passer à la phase « oxygène ». Des bactéries
extrêmophiles importées depuis la terre et disséminées dans les lacs martiens s’occuperaient de fabriquer l’oxygène et de l’injecter dans l’atmosphère
martienne en consommant le CO² présent.
A partir du moment où il y aurait de l’oxygène sur Mars, on pourrait
introduire des organismes primitifs comme des algues microscopiques qui aiderons les bactéries, puis des plantes
à terminer le processus. Cette opération devrait prendre quelques millénaires
et ensuite la surface de Mars, soit 145 millions de km², serait recouverte
d’une atmosphère semblable à celle de la terre et la planète sera enfin
habitable.
Processus de terraformation de Mars
Différentes
solutions :
LE Co² :
Les
miroirs :
C’est la solution proposée par McKay et Zubrin, ils ont eu l’idée
d’utiliser d’immenses miroirs spatiaux qui concentreraient la lumière du soleil
pour la focaliser sur la calotte et donc la faire fondre. Un miroir de ce type
devrait par contre mesurer 125 km de rayon pour un poids de 200 000 tonnes, les matériaux utilisés seraient très légers, comme l’Aluminium (200 000 tonnes représentent la production mondiale d’aluminium en 5 jours). Les miroirs ne seraient
pas en orbite mais stationnaires et seraient positionnés à environ 214 000 km
de Mars. Néanmoins, ils seraient très fragiles et nécessiteraient une
maintenance constante.
Grâce à la fonte de la calotte glaciaire, on observerait une augmentation de la température de la planète car dans cette calotte glaciaire est emprisonnée de grandes quantités de Co² qui seraient libérées avec la fonte des glaces. L’augmentation de température serait de l’ordre de 5°C ce qui est suffisant pour enclencher le processus de terraformation.
Grâce à la fonte de la calotte glaciaire, on observerait une augmentation de la température de la planète car dans cette calotte glaciaire est emprisonnée de grandes quantités de Co² qui seraient libérées avec la fonte des glaces. L’augmentation de température serait de l’ordre de 5°C ce qui est suffisant pour enclencher le processus de terraformation.
L’albédo :
L’albédo est le
rapport de "l’énergie solaire réfléchie par une surface" à "l'énergie solaire
incidente". C'est une grandeur sans dimension.
L’albédo dans sa définition la plus courante (« albédo de
bond ») est une valeur comprise entre 0 et 1.
Un corps de 0 d’albédo est un corps noir parfait, un trou noir,
il absorbe toutes les radiations sans en émettre aucunes. Un corps d’albédo
1 est un miroir parfait qui réfléchit toutes les longueurs d’onde sans en
absorber une seule.
Les calottes glaciaires de Mars ont un albédo de 0.77 ce qui
indique un fort pouvoir réfléchissant des radiations solaires, en abaissant
cet albédo à 0.73 grâce à la technique dite du noircissement (épandage d'une
poudre noir comme de la poudre poudre de charbon sur la surface des calottes
glaciaires), ces calottes glaciaires pourraient être entièrement vaporisées dans l’atmosphère en
100 ans (d’après une étude de la NASA). Cela
permettrait une plus facile libération du Co² dans l’atmosphère ainsi que le passage à l'état liquide de l’eau sur Mars.
Le vent martien risque néanmoins de perturber ce processus car il est possible que ce vent
disperse la poudre avant qu’elle ne joue son rôle.
Des CFC :
Le Co² pourrait ne pas être assez efficace pour créer un effet de serre et cela nécessiterait
l’emploie d’autres gaz à effet de serre tels que les CFC ou les CF4.
Utiliser ces gaz demanderait la construction de complexes chimiques sur
Mars, des usines qui devraient fabriquer
d’énormes quantités de ces gaz à effet de serre (des dizaines de milliards de
tonnes) en les libérant du sol dans l’atmosphère martienne. Les principaux gaz repérés sont les chlorofluorocarbures (CFC). L’effet de ces
gaz peut-être 10 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone et il y
en a de très grandes quantités piégées dans les roches martiennes.
L’absence de couche d’ozone éviterait aux ingénieurs planétaires de
se poser la question d’une possible destruction de celle-ci.
Cependant cela poserait un problème : sur terre, ce bouclier stoppe les rayonnements ultraviolets, or les molécules de CFC sont facilement détruits par ces rayonnements énergétiques car les liaisons entre les atomes de carbone et de chlore se brisent. Les molécules devraient donc être remplacées presque en permanence. Pour parer à cela, on pourrait aussi injecter des CF4, qui ont une durée de vie bien plus importante (100 à 10 000 ans) mais ces CF4 n’ont pas été très bien étudiés et il est possible qu’ils soient moins performants que des CFC.
Cependant cela poserait un problème : sur terre, ce bouclier stoppe les rayonnements ultraviolets, or les molécules de CFC sont facilement détruits par ces rayonnements énergétiques car les liaisons entre les atomes de carbone et de chlore se brisent. Les molécules devraient donc être remplacées presque en permanence. Pour parer à cela, on pourrait aussi injecter des CF4, qui ont une durée de vie bien plus importante (100 à 10 000 ans) mais ces CF4 n’ont pas été très bien étudiés et il est possible qu’ils soient moins performants que des CFC.
Miner des minéraux contenant du fluor serait aussi une source possible de CFC et PFC (perfluorocarbures). Ils sont supposés être au moins aussi communs sur Mars que sur Terre. Ceci permettrait de produire sur place des composants nécessaires à l'effet de serre (dont les : CF3SCF3, CF3OCF2OCF3, CF3SCF2SCF3, CF3OCF2NFCF3)
Mais, car il y a un mais, à moins
d’implanter ces immenses usines qui demanderaient d’énormes moyens techniques, la
solution ne viendrait pas de là.
Par contre, un gaz terrestre que l’on trouve en grandes quantités et qui est facilement productible est le méthane. Ce gaz est naturellement instable et se transforme rapidement en CO2 dans une atmosphère oxydée comme sur Mars (un sol avec molécules au fort pouvoir oxydant), par la réaction de la combustion du carbone :
CH4 + 2O2 ----> CO2 + 2H2O
Par contre, un gaz terrestre que l’on trouve en grandes quantités et qui est facilement productible est le méthane. Ce gaz est naturellement instable et se transforme rapidement en CO2 dans une atmosphère oxydée comme sur Mars (un sol avec molécules au fort pouvoir oxydant), par la réaction de la combustion du carbone :
CH4 + 2O2 ----> CO2 + 2H2O
De plus, le
méthane est facilement renouvelable biologiquement grace aux bactéries par exemple.
Les Bactéries/cyanobactéries/microorganismes :
Avant
d’envoyer les microorganismes pionniers, certaines modifications resteraient
nécessaires : La
Température
devrait être augmentée d’environ 60°C et la pression atmosphérique devrait être aux
alentours de 1/10eme de la pression atmosphérique terrestre. On devrait aussi
trouver de l’eau liquide sous la surface
du sol, de plus, les flux de rayons
ultraviolets et de rayons cosmiques devraient être diminués par une
augmentation de l'épaisseur de l’atmosphère (solution principale).
Les bactéries sélectionnées devraient
toujours être extrêmement résistantes (bactéries extrêmophiles). La bactérie Deinococcus radiodurans résistent aux radiations UV,
aux radiations ionisantes (doses de radiations 3000 fois plus élevées que celle
qui tuerait un être humain), au peroxyde d'hydrogène, au vide, à l'acide, aux
températures extrêmes, au dessèchement, au froid et à la famine. Cette capacité
de résistance est due à sa structure cellulaire particulière et à son système
très perfectionné de réparation de l'ADN qui lui permet même de
« ressusciter » quelques heures après sa mort. Elle servirait à
produire le méthane demandé. C’est une bactérie méthanogène.
On estime que si 1% de la planète serait couverte de bactéries avec
une efficacité de conversion de 0.1% (énergie solaire en composés chimiques), 1
milliards de tonnes de méthanes et d’ammoniac seraient produits chaque année ce qui élèvera la température de
10°C tous les 30 ans, la production fournirait de plus une bonne protection
contre les UV.
Deinococcus radiodurans |
On transporterait ensuite des algues dans les zones aqueuses qui
produiraient encore plus d’oxygène et augmenterait la pression atmosphérique aux environs de
1 mbar. Ces plantes pourraient être
génétiquement modifiées.
Les plantes supérieures pourraient ensuite se développer librement à
la surface de Mars et la pression finirait par dépasser les 120 mbars, la
quantité d’oxygène serait suffisante pour sortir à l’extérieur sans masque a
oxygène.
- les météorites : Une autre idée, assez extrême, pour injecter des gaz à effet de serre dans l’atmosphère martienne est de chercher dans le système solaire (externe) des astéroïdes constitués -presque- exclusivement d'ammoniac. Ainsi, on dévirait la trajectoire de cet astéroïde dans le but de le faire entrer en collision avec Mars. L’impacte libérerait le gaz à effet de serre et créerait en plus de la chaleur mais il risquerait de ravager la surface de la planète...
- Les missiles : On pourrait aussi envoyer des bombes chargées de gaz à effet de serre.
- Les volcans : Une autre solution serait de tirer des bombes nucléaires dans les cratères de volcans martiens inactifs dans le but de les remettre en activités, donc de réchauffer l’atmosphère et d’augmenter la pression atmosphérique.
- Changement de trajectoire : Une proposition encore plus extrémiste serait tous simplement de changer l’orbite de la planète dans le but de la rapprocher du soleil et de réchauffer son atmosphère ce qui serait réalisable en lançant des astéroïdes contre Mars. Néanmoins, il y aurait de très grandes incertitudes aux niveaux des trajectoires prises par la planète et on ne pourrait risquer sa destruction.
météorites |
missiles |
ou volcans |
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